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# Maison de Nicole Gauthier
Nicole Gauthier, peintre nancéien a légué à son décès en 2001 sa maison et son jardin à la Ville de Nancy.
Ce jardin, qui vient d'être restauré dans l’esprit initial de son ancienne propriétaire, a été inauguré le 31 mai 2024..
Nicole Gauthier aimait y trouver l’inspiration et peindre ses célèbres bouquets. Sur une superficie de 1 500 m2, plus de 2 500 plants ont permis de restituer l’esprit de ce jardin de ville, en respectant les goûts de Nicole Gauthier pour les vivaces.
Il accueille une grande diversité de fleurs à côté des arbres fruitiers. Les iris et les pivoines arbustives qu’elle affectionnait tant y ont aujourd’hui toute leur place.
Le jardin et la maison sont ouverts au public du 31 mai au 2 juin, de 15h à 19h, entrée libre.
101, bd de Strasbourg - Nancy
# palais du Gouvernement
façade du palais, coté place de la Carrière | façade du palais, coté place de la Carrière |
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grand hall d'entrée | |
grand hall d'entrée | grand hall d'entrée |
escalier d'honneur, rampe des ateliers de Jean Lamour. | escalier d'honneur, rampe des ateliers de Jean Lamour. |
escalier d'honneur, rampe des ateliers de Jean Lamour. | escalier d'honneur, rampe des ateliers de Jean Lamour. |
escalier d'honneur, rampe des ateliers de Jean Lamour. | |
antichambre équipée d'une chapelle privée | antichambre équipée d'une chapelle privée |
bureau dit du maréchal Foch, meuble Majorelle | |
bureau dit du maréchal Foch, meuble Majorelle | |
vue sur le parc | vue sur le parc |
vue sur le parc | |
escalier d'honneur, rampe des ateliers de Jean Lamour. | façade coté parc |
façade coté parc | façade coté parc |
sortie sur le parc |
Construit à l'emplacement du "Nouveau Louvre", (palais inachevé du duc Léopold 1er), ce palais initialement appelé "Palais de L'intendance", faisait partie du projet d'harmonisation de la place de la Carrière décidé par Stanislas. Il était le représentant de l’autorité royale française. En 1751, Emmanuel Héré en fut chargé de la réalisation.
En 1766, lors du rattachement de la Lorraine au royaume de France, le nouveau gouverneur s'installa dans le palais qui est renommé palais du Gouvernement. Il sera principalement occupé par les militaires jusqu'en 2000, puis cédé par l'armée à la ville. Cette dernière a décidé d'incorporer le palais dans le vaste programme toujours en cours de rénovation et d'extension du Musée lorrain.
# l'obélisque de la place Carnot
l'obélisque place Carnot | l'obélisque place Carnot |
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base de l'obélisque, avec ses quatre plaques commémoratives | plaque commémorative en hommage au président Carnot |
plaque commémorative rappelant les communes souscriptrices | base de l'obélisque, avec ses quatre plaques commémoratives |
base de l'obélisque, en hommage aux départements souscripteurs | base de l'obélisque, en hommage au grand duc Constantin |
noms gravés des communes souscriptrices | noms gravés des communes souscriptrices |
emplacement des sculptures de Victor Prouvé et Eugène Vallin | ornement recouvert de feuilles d'or du pyramidion |
l'obélisque place Carnot | l'obélisque place Carnot |
l'obélisque place Carnot | l'obélisque place Carnot |
l'obélisque place Carnot début 1900 | sculptures originales de l'obélisque en 1900 |
sculptures originales de l'obélisque en 1900 | carrières de granit, Ets Frèrejean & Vautrin |
1892, visite du président Carnot à Nancy | 1892, rencontre du président Carnot et du Grand Duc Constantin |
L’obélisque Carnot
d'une hauteur de 20,30m, est constitué de gros blocs de granit rose provenant des carrières de Senones, offerts par la maison MM. Frèrejean et Vautrin, de Raon-l'Étape, soit 124 mètres cubes. Le transport nécessita une quarantaine de wagons et le premier wagon arriva à Nancy fin avril 1895. M. Frèrejean, donateur du granit, reçu le Mérite agricole lors de la cérémonie d'inauguration.
vosgiens :
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à sa base : quatre plaques de bronze respectivement dédiées à Sadi Carnot, au Grand-Duc Constantin de Russie, aux trois départements lorrains de l’époque (la Moselle faisait alors partie de l’Allemagne) et à des chefs-lieux lorrains (rénovées en 2015, les nouvelles plaques, sont en pierre de lave émaillée, dont le traitement rappelle le bronze des plaques initiales).
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à mi-hauteur : à l'origine, des sculptures en bronze réalisées par Victor Prouvé, la partie ornementale d'Eugène Vallin.
un médaillon représentant Sadi Carnot, soutenu par des représentations allégoriques de la Force et de la Paix représentées sous les traits de deux femmes se donnant la main, la Force tenait de la main gauche un rameau de chêne, tout en s’appuyant sur la Paix qui cueillait une branche d’olivier. La Force et la Paix représentant par ailleurs la Russie et la France.
Ces ornements ont été démontées en 1943, par les Allemands pour en faire à priori des boulets de canon ... ou peut-être emmener par l'armée russe, pour finir dans les réserves du musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg (option jamais vérifiée).
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au sommet : un pyramidion recouvert d’une feuille d’or (rénové en 2017).
Il fait tant partie du paysage, que peu de nancéiens connaissent son origine ou sa signification. A tel point que le docteur Berna de l'Académie Lorraine des Sciences proposa en 1983 de le transformer en gnomon d'un cadran solaire géant. Sans succès heureusement !
En réalité, l’obélisque Carnot, érigé en 1896, rend à la fois hommage au président français Sadi Carnot, et au grand-duc Constantin de Russie.
un peu d'histoire ...
_1871_ après sa défaite face à l'Allemagne, la France se retrouve dans un isolement politique. l’Empire allemand, l’Autrice-Hongrie et le Royaume d’Italie, ayant signé une alliance (la Triplice), isole la France et la Russie.
_1892_ le président Carnot, lors d'une visite aux fêtes de Nancy, rencontre le grand-duc Constantin Constantinovitch (cousin germain du Tsar Alexandre III de Russie), en cure à Contrexéville. Il s'en suivra la signature d'une convention militaire protégeant la France et la Russie en cas d'attaque de la Triplice.
_1894_ le président Carnot est assassiné à Lyon le 24 juin, par un anarchiste italien, Sante Geronimo Caserio.
Nancy décide alors d'élever un monument à sa mémoire. La construction, confiée à l’architecte Charles-Désiré Bourgon avec des bronzes et sculptures de Victor Prouvé en ornement, fut financée par souscription publique, à laquelle participèrent 865 communes lorraines et près de 28 000 souscripteurs.
_1896_ l’obélisque est inauguré le 28 juin en présence des ministres Barthou et Boucher et de Madame Carnot.
# Gœthe-Institut
Cet hôtel particulier est un exemple remarquable parmi les demeures bourgeoises élevées à Nancy dans la seconde moitié du 19ème siècle.
Sa construction a été achevée en 1872 par Léon Simon, célèbre pépiniériste lorrain et Président-fondateur avec Émile Gallé de la Société Centrale d‘Horticulture de Nancy. La rampe en fer forgé à l´intérieur est signée Jules Cayette.
Dans les années 1920, l'hôtel appartient à la famille Vilgrain, propriétaire des Grands Moulins de Nancy. Depuis l‘automne 1982, l´hôtel, propriété de la République Fédérale d’Allemagne depuis 1977, abrite le Goethe-Institut, la plus importante institution culturelle allemande au niveau mondial, dont la fonction est d'encourager les relations franco-allemandes et les échanges interculturels.
Tous mes remerciements à Daniela Albrecht et Nicolas Ehler, Directeur du Goethe-Institut, pour leurs contributions à la réalisation de cette rubrique.
façade coté rue | façade coté rue |
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façade coté rue | façade coté rue |
escalier d'honneur | |
escalier d'honneur | escalier d'honneur |
escalier d'honneur | |
escalier d'honneur, signé Jules Cayette | cheminée en grès céramique flammé de Rambervillers, des ateliers d'Alphonse Cytère |
lustre de l'escalier d'honneur, réalisation début XXème siècle | |
mosaïque de sol de l'entrée | mosaïque de sol de l'entrée |
vestibule 1er étage, ensemble de lambris attribué à l'Atelier Louis Majorelle | vestibule 1er étage, ensemble de lambris attribué à l'Atelier Louis Majorelle |
vestibule 1er étage, ensemble de lambris attribué à l'Atelier Louis Majorelle | vestibule 1er étage, ensemble de lambris attribué à l'Atelier Louis Majorelle |
vestibule 1er étage, ensemble de lambris attribué à l'Atelier Louis Majorelle | verrière coté parc |
verrière coté parc | |
verrière coté parc | façade coté parc |
façade coté parc | parc de Léon Simon |
"jardin solaire" de Christina Kubisch | "jardin solaire" de Christina Kubisch |
parc de Léon Simon, ginkgo | parc de Léon Simon |
# parc de Saurupt
Parc de Saurupt | loge de la dernière des quatre conciergeries |
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loge de la dernière des quatre conciergeries | Villa Fruhinsholz de Léon Cayotte, 1908 |
Villa Fruhinsholz de Léon Cayotte, 1908 | 81, avenue du Général Leclerc, Villa Mouzin de Léon Cayotte |
Villa les Glycines, réalisée en 1902 par Emile André | Villa les Glycines, réalisée en 1902 par Emile André |
rond-point Marguerite de Lorraine | 27, rue du Général Clinchant, Villa les Cigognes de Charles Masson, 1924 |
27, rue du Général Clinchant, Villa les Cigognes de Charles Masson | 27, rue du Général Clinchant, Villa les Cigognes de Charles Masson |
27, rue du Général Clinchant, Villa les Cigognes de Charles Masson | 27, rue du Général Clinchant, Villa les Cigognes de Charles Masson, 1924 |
27, rue du Général Clinchant, Villa les Cigognes de Charles Masson | 27, rue du Général Clinchant, Villa les Cigognes de Charles Masson |
8,rue du Maréchal Gérard, Villa de Charles Masson, 1926 | 8,rue du Maréchal Gérard, Villa de Charles Masson, 1926 |
8,rue du Maréchal Gérard, Villa de Charles Masson, 1926 | 8,rue du Maréchal Gérard, Villa de Charles Masson, 1926 |
8,rue du Maréchal Gérard, Villa de Charles Masson, 1926 | 10, rue du Général Clinchant, Villa Les Colombes de Charles Masson, 1925. |
10, rue du Général Clinchant, Villa Les Colombes de Charles Masson, 1925. | 10, rue du Général Clinchant, Villa Les Colombes de Charles Masson, 1925. |
10, rue du Général Clinchant, Villa Les Colombes de Charles Masson, 1925. | 10, rue du Général Clinchant, Villa Les Colombes de Charles Masson, 1925. |
rue Clinchant | rue Clémenceau |
rue Clémenceau | rue Clémenceau |
rue Clémenceau | rue Clémenceau |
Villa Lang, de Lucien Weissenburger, 1905 | Villa Lang, de Lucien Weissenburger, 1905 |
Villa Lang, de Lucien Weissenburger, 1905 | Villa Lang, de Lucien Weissenburger, 1905 |
Villa Lang, de Lucien Weissenburger, 1905 | 88 rue du Général Leclerc, Villa Mouzin de Léon Cayotte, 1909 |
88 rue du Général Leclerc, Villa Mouzin de Léon Cayotte, 1909 | 1903 - Villa Marguerite de Henri Gutton et Joseph Hornecker, portail d'entrée |
1903 - Villa Marguerite de Henri Gutton et Joseph Hornecke | 1903 - Villa Marguerite de Henri Gutton et Joseph Hornecker, portail d'entrée |
1903 - Villa Marguerite de Henri Gutton et Joseph Hornecker, portail d'entrée | 1903 - Villa Marguerite de Henri Gutton et Joseph Hornecker, portail d'entrée |
Villa Marguerite, tour belvédère | 2, rue des Brice |
Villa Les Roches d'Emile André, 1902 | Villa Les Roches d'Emile André, 1902 |
Villa Les Roches d'Emile André, 1902 | Villa Les Roches d'Emile André, 1902 |
Villa Les Roches d'Emile André, 1902 | Villa Les Roches d'Emile André, 1902 |
rue des Brice | |
rue des Brice | rue des Brice |
Villa Michelet de Charles Masson, 1930 | Villa Michelet de Charles Masson, 1930 |
Villa Paul Munier de Charles Masson, 1930 | Villa Michelet de Charles Masson, 1930 |
1898 , le domaine de Saurupt est légué aux Hospices de Nancy à la mort de son dernier propriétaire, Alfred Hinzelin. Sa veuve obtient finalement de conserver la propriété, mais elle est bientôt contrainte de se séparer d'une grande partie des terrains pour préserver le château. Son nouveau mari, Jules Villard, se lance alors dans la création d'un ambitieux lotissement de villas : le parc de Saurupt.
1901 , Jules Villard fait alors appel aux meilleurs représentants locaux de l'Art Nouveau (Émile André et Henri Gutton, membres de l'École de Nancy), pour la mise en œuvre de ce projet. Le parc comportait 88 parcelles sur 18 hectares. Il était fermé par des grilles majestueuses et gardé par quatre conciergeries.
1906 , face à un cuisant échec (seules six villas sont construites), Jules Villard redessine toute une partie du parc qui passe à 181 parcelles, destinées à de maisons mitoyennes style Art-Déco pour la plupart d'entre-elles, réalisées par Charles Masson ou César Pain.
Le "Parc de Saurupt", dont le nom signifie "le ruisseau des saules", reste aujourd'hui un véritable catalogue du savoir-faire des architectes Art Nouveau et Art Déco du début du XXème siècle.
# maison de Jean Prouvé
Jean Prouvé (1901-1984), grand créateur du XXe siècle, a profondément marqué l'histoire de l'architecture et du design. Ses réalisations, saluées pour leur simplicité et leur avant-gardisme, s'adressaient au plus grand nombre.
Considérée comme l'une des œuvres emblématiques de Jean Prouvé, sa maison est parmi celles qui ont marqué l'architecture du XXe siècle. Installée en 1954 sur un terrain en pente jugé inaccessible, cette maison illustre l'ingéniosité des principes constructifs de Jean Prouvé : simplicité de la conception, légèreté des matériaux, rapidité de l'assemblage.
La maison et le bureau des Ateliers sont classés au titre des Monuments Historiques depuis 1987.
maison Jean Prouvé | maison Jean Prouvé |
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maison Jean Prouvé, salle de séjour | maison Jean Prouvé, cuisine |
maison Jean Prouvé, chambre | maison Jean Prouvé |
maison Jean Prouvé | |
# marché central de Nancy
entrée rue saint Dizier | |
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Le marché central de Nancy occupe son emplacement depuis plus de quatre siècles, à l’entrée de la Ville Neuve de Charles III, à deux pas du Point Central. Les bâtiments actuels furent construits en 1852 par l'architecte Prosper Morey.
Regroupant près de 60 commerçants, 15 maraîchers et restaurants, c’est un beau bâtiment en forme de "U" dont la halle centrale, renommée depuis septembre 2017 Cour Jean-Pierre Coffe, est couverte d’une verrière.
Ce vaste bâtiment présente un visage différent selon le côté où l’on l’aborde :
- rue St Dizier, il aligne les boutiques de fleurs, bouquinistes et petite restauration, on y entre par la Halle Centrale sous une imposante horloge,
- sur ses deux ailes, les étals des marchands de vêtements s’adossent à ses murs,
- à l’ouest, façade classique, il affiche une auguste sérénité et s’ouvre sur la large place Charles III.
Plus qu'un endroit de provisions, il invite à la flânerie...
# cimetière de Préville
Ce cimetière, béni en 1842, compte, entre autres, 312 chapelles. Certaines sont d’art gothique, d’autres romanes mais la grande majorité est dans le style Art nouveau, souvent décorées de magnifiques vitraux.
Ce patrimoine funéraire est enrichi de ferronneries, couronnes mortuaires, croix, statues… Il s’agit d’autant d’œuvres d’art qui donnent de la vie à un endroit considéré sans doute trop vite, comme triste et austère.
Il abrite de nombreuses tombes monumentales aux noms prestigieux des membres fondateurs de l'École de Nancy et de célèbres artistes lorrains tels :
- la famille Majorelle avec l'ébéniste Louis Majorelle et son fils, le peintre Jacques Majorelle,
- la très sobre tombe d'Émile Gallé, le verrier d'art,
- le caveau familial d'Eugène Corbin, principal mécène de l'École de Nancy par le sculpteur Alfred Finot.
entrée principale du cimetière de Préville | |
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sépulture d'Eugène CORBIN | sépulture d'Emile GALLE |
sépulture d'Emile GALLE | sépulture de Louis MAJORELLE |
sépulture de Louis MAJORELLE |
# les grottes N-D de Lourdes
C'est l'artiste, Hippolyte Ratinet qui réalisa la grotte de Notre Dame de Lourdes dans les bosquets du collège de La Malgrange en 1883.
Le monument reçu la bénédiction le lundi 16 juillet 1883 (25e anniversaire de la 18e et dernière apparition de Marie immaculée). Ce même jour, Lourdes voyait une cérémonie splendide. La Fête de La Malgrange qui se passait en même temps a été une miniature de cette dernière.
En 1877, pour le 4ème centenaire de la Bataille de Nancy, fut réalisée à proximité de la grotte, une Tour surmontée de créneaux. L'architecte Jacquemin en dressa les plans.
Outre sa valeur symbolique, la tour, avant l'électrification, abrita de 1877 à 1900 une fabrique de gaz.
NANCY - PARC DE LA MALGRANGE
# la Tour de la Commanderie
L'étage campanaire avec ses quatre baies géminées romanes | |
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L'étage campanaire avec ses quatre baies géminées romanes | porte d'accès de la tour |
plaque commémorative de la bataille de Nancy | croix de l'ordre de Malte |
Chais de Joseph Lionnet, négociant en vins | |
Chais de Joseph Lionnet, négociant en vins | Chais de Joseph Lionnet, devenu parking |
Chais de Joseph Lionnet, devenu parking | Chais de Joseph Lionnet, devenu parking |
charpente en bois de la tour | |
charpente en bois de la tour | construction de la propriété de Joseph Lionnet, négociant en vins |
construction de la propriété de Joseph Lionnet, négociant en vins |
84, avenue Foch - Nancy
La Tour, haute de 20m, reste le dernier vestige d'un ensemble de bâtiments d'exploitation, de logements, de culte dont une chapelle formée d'une nef et d'un chœur, détruits vers 1880. À l’intérieur se trouvent juste des escaliers.
La Tour de la Commanderie Saint-Jean-du-Vieil-Aître est le plus vieil édifice visible de Nancy. Datant du XIIᵉ siècle, c'est l'un des rares monuments de style roman de la ville.
La Commanderie est ainsi appelée en raison de son élévation près de l'ancien Aître (cimetière mérovingien) qui se trouvait à l'ouest de Nancy, près de l'étang saint-Jean. Edifiée vers 1170 par les chevaliers de l'Ordre de l'Hôpital, elle fut enrichie de biens par les donations du duc Mathieu Ier.
Elle servit de beffroi, d'archivage et de clocher. Le duc René II y tint son quartier général en 1476 avant de livrer bataille contre Charles le Téméraire qui succomba le 5 janvier 1477, près de l'étang Saint-Jean.
A la révolution, tous ces immeubles devinrent Biens Nationaux.
Le 29 septembre 1794, Joseph Lionnet, négociant en vins, racheta le domaine et édifia sa maison sur l'emplacement de la nef et un chais en bordure de l'avenue en contrebas, devenu aujourd'hui un parking
Le 19 janvier 1927, elle a été inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. elle est propriété de la ville de Nancy depuis le 22 décembre 1950.
# la graineterie Génin-Louis
façade angle rue St Jean, rue Bénit | l'oriel de la graineterie |
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l'oriel de la graineterie | l'oriel de la graineterie |
fleurs et des capsules de pavots en fer forgé, à la base de l'oriel | fleurs et des capsules de pavots en fer forgé, à la base de l'oriel |
fleurs et des capsules de pavots en fer forgé, à la base de l'oriel | fleurs et des capsules de pavots en fer forgé, à la base de l'oriel |
fleurs et des capsules de pavots en fer forgé, à la base de l'oriel | |
angle rue Bénit, rue St Jean
Construit en 1900 par l’ingénieur Henri Gutton et son neveu architecte, Henry Gutton pour pour Jules Genin et Camille Louis son épouse, marchands de grains, cet édifice est le seul immeuble du mouvement Art nouveau à Nancy présentant une structure métallique apparente. L'entreprise de construction métallique de l'ingénieur Frédéric Schertzer réalise le gros-oeuvre avec l'aide de l'entreprise Fould Dupont de Pompey qui fournit la structure métallique en acier riveté.
Son ossature en acier riveté est entièrement vitrée sur les deux premiers niveaux réservés au magasin. Aux étages supérieurs, les murs sont remplis de briques creuses dont la faible épaisseur permettait de gagner en espace intérieur mais rendait les lieux impossibles à chauffer.
L’oriel et la frise en terre cuite font référence à l’époque médiévale. L’important décor végétal de pavot (fleurs et capsules) et de glycine, représenté par les vitraux de Jacques Gruber est d’inspiration naturaliste. Par ailleurs, la céramique est exécutée par Alexandre Bigot.
La façade de ce bâtiment est encore équipée des grilles en fer forgé qui étaient descendues chaque soir pour protéger la vitrine.
# Nancy, son architecture contemporaine
Nancy et son agglomération sont très riches sur le plan architectural, tant la variété du paysage bâti nancéien et de son agglomération de ces cinquante dernières années est importante. Des réalisations qui, pour l’heure, n’ont peut-être pas recueilli l’adhésion enthousiaste du public, mais qui, dans l’avenir, devraient témoigner de l’inventivité des architectes de notre époque.
Nicolas Depoutot et Gilles Marseille avec le soutien de la Maison de l’Architecture et du CIC ont réalisé la carte "25 ans de création architecturale dans la métropole", consultable :
- en ligne (cliquez sur la photo jointe), sont disponibles :
- dans tous les CIC de la ville
- à la Maison de l’Architecture de Lorraine, 24 rue du Haut Bourgeois à Nancy
# 10 Micro-Architectures dans le parc
#1 "par dessus le ruisseau" un cocon s'élançant au-dessus du ruisseau | #1 "par dessus le ruisseau" un cocon s'élançant au-dessus du ruisseau |
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#1 "par dessus le ruisseau" un cocon s'élançant au-dessus du ruisseau | #1 "par dessus le ruisseau" un cocon s'élançant au-dessus du ruisseau |
#1 "par dessus le ruisseau" un cocon s'élançant au-dessus du ruisseau | #2 "kiva'la" cette cabane au cœur de l'arborétum, comme un tipi porte le regard vers le zénith |
#2 "kiva'la" cette cabane au cœur de l'arborétum, comme un tipi porte le regard vers le zénith | #2 "kiva'la" cette cabane au cœur de l'arborétum, comme un tipi porte le regard vers le zénith |
#3 "terre de bruyère" installée sur le point le plus haut du jardin, suit la courbe du paysage | #3 "terre de bruyère" installée sur le point le plus haut du jardin, suit la courbe du paysage |
#4 "sténopé" comme un appareil phot, s'amuse des jeux d'ombre et de lumière | #4 "sténopé" comme un appareil phot, s'amuse des jeux d'ombre et de lumière |
#4 "sténopé" comme un appareil phot, s'amuse des jeux d'ombre et de lumière | #5 "le pavillon de l'eau reine" l'eau de pluie récupérée crée comme un rideau, pour une belle ambiance sonore et lumineuse |
#5 "le pavillon de l'eau reine" l'eau de pluie récupérée crée comme un rideau, pour une belle ambiance sonore et lumineuse | #5 "le pavillon de l'eau reine" l'eau de pluie récupérée crée comme un rideau, pour une belle ambiance sonore et lumineuse |
#5 "le pavillon de l'eau reine" l'eau de pluie récupérée crée comme un rideau, pour une belle ambiance sonore et lumineuse | #6 "la cime" comme une petite chapelle, lieu de repos dans en endroit reclus du jardin |
#6 "la cime" comme une petite chapelle, lieu de repos dans en endroit reclus du jardin | #6 "la cime" comme une petite chapelle, lieu de repos dans en endroit reclus du jardin |
#6 "la cime" comme une petite chapelle, lieu de repos dans en endroit reclus du jardin | #7 "pollen pentatonique" structure douce dans un site où les plantations sont assez basses |
#7 "pollen pentatonique" structure douce dans un site où les plantations sont assez basses | #7 "pollen pentatonique" structure douce dans un site où les plantations sont assez basses |
#7 "pollen pentatonique" structure douce dans un site où les plantations sont assez basses | #8 "ramificarre" se fait chambre photographique et se mue en table d'observation |
#8 "ramificarre" se fait chambre photographique et se mue en table d'observation | #8 "ramificarre" se fait chambre photographique et se mue en table d'observation |
#9 "au bord de l'étang" joue les promontoire et de pare d'écailles de bois | #9 "au bord de l'étang" joue les promontoire et de pare d'écailles de bois |
#9 "au bord de l'étang" joue les promontoire et de pare d'écailles de bois | #10 "l'estampe" emprunte les codes de l'architecture japonaise, comme un tatami se fait estampe |
#10 "l'estampe" emprunte les codes de l'architecture japonaise, comme un tatami se fait estampe | #10 "l'estampe" emprunte les codes de l'architecture japonaise, comme un tatami se fait estampe |
Jardin Botanique Jean-Marie Pelt
La Métropole du Grand Nancy a été commanditaire des Défis du bois 3.0. Ce concours a réuni 10 équipes composées d’étudiants de l’ENSTIB (Ecole nationale supérieure des technologies et industries du bois) et de l’Ecole d’architecture de Nancy, accompagnées d’un charpentier des Compagnons du Devoir. Pour cette édition 2018, baptisée « Lignea Camera », les étudiants ont dû imaginer et réaliser des « cabines de contemplation démontables » à vocation pédagogique, culturelle et ludiques.
Après la remise des prix qui a eu lieu le 26 mai à Epinal, les œuvres acheminées au jardin botanique Jean-Marie Pelt se sont s’intégrées dans les différentes collections du parc. Elles constituent ainsi des éléments de scénographie et des points de vue nouveaux sur les collections du jardin.
# "la Garenne", maison d'Emile Gallé
« La Garenne », bâtisse de style traditionnel située au n°4 rue de la Garenne, fut construite en 1873 par Charles Gallé, père d'Emile Gallé.
C'est dans le jardin de cette maison familiale, qu'Emile Gallé cultivait essences locales et exotiques. Ces plantes lui servaient de modèles pour ses œuvres et lui permettaient d’assouvir sa passion botaniste.
En 1877, Gallé est élu secrétaire de la Société centrale d'horticulture de Nancy. La ville est alors animée d'une importante activité horticole, immortalisée à travers le vaste répertoire naturaliste de l'Ecole de Nancy.
En 1878, il fit construire de nouveaux fourneaux et des ateliers de décoration à quelques centaines de mètres de sa propriété.
« La Garenne », encore existante, est dépouillée de ses jardins fastes et touffus qui symbolisaient le milieu dans lequel grandit Emile Gallé.
façade avant, rue de la Garenne | façade avant, rue de la Garenne |
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façade avant, rue de la Garenne | "La Garenne" vers 1890 |
"La Garenne", salle à manger | |
"La Garenne", salon | Emile GALLE (1846-1904), Maître de l'Art Nouveau |
façade coté jardin | vue arrière de la bâtisse |