1751  la création de l'axe Stanislas, avec la caserne Sainte-Catherine (Thiry aujourd'hui), provoque la suppression du potager royal de Léopold 1er (situé place d'Alliance).

_1765_ avec la construction du quartier royal, la ville repoussant ses limites vers l'est, fait apparaître un vaste espace au-delà de la place de la Carrière. C'est sur ce terrain vague, accidenté et marécageux, que Stanislas décide le 26 octobre 1765 la construction de la Pépinière Royale, sa dernière réalisation avant son décès le 23 février 1766. Le projet fur ensuite repris par l'Etat jusqu'en 1785 (démolition du bastion des Dames, du mur d’enceinte et fossés).

​

La Pépinière couvre alors une surface de 21 ha, composés de 16 parcelles. Elle est traversée par une allée principale au milieu de laquelle se trouve un « rond-point ». En 1772, le parc comptait près de 36 000 ormes, 30 000 frênes, 10 000 tilleuls, 7 000 marronniers et 4 000 noyers.Sa spécificité est de servir également de promenade publique. A l’époque, elle était sans doute la seule dans ce cas. C’est probablement à cette singularité que l’on doit le maintien du parc de la pépinière encore aujourd’hui.

​

_1778_ un projet d'extension du parc et la réalisation d'un canal entre Tomblaine et le pont de Malzéville fut imaginé par François-Michel Lecreulx, ingénieur de la Ville. Mais ce projet n'aboutira pas.