Merveilles cachées, endroits insolites, œuvres étranges, circuits oubliés des touristes, envers du décor, etc ...
autant de lieux méconnus ou surprenants qui ne manqueront pas de vous étonner !!
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Tour Panoramique : Visite Intérieure
Maxéville - 12 Résidence les Aulnes
Du haut de ses 108 m, le plus haut immeuble de Lorraine, la Tour "Les Aulnes" à Maxéville, confrontée à un déficit budgétaire annuel de plus de 700000 € sera bientôt détruite. Son sort est scellé par le conseil municipal de Maxéville du 14 juin 2019 qui acte sa destruction, aucune alternative satisfaisante n'ayant été trouvée. Le coût total de la déconstruction est évalué à 17 millions d'euros.
La construction de la tour, conçue par les architectes Abel Lucca et Guy Wurmser, a débuté le 13 mars 1969.Conçue pour résister à des vents frôlant les 200 km/h, l’immeuble de 31 étages est composé de 109 logements, 4 locaux commerciaux, et d'une grande salle panoramique, desservis par 4 ascenseurs à grande vitesse. 600 personnes s'y installent en 1971.
la déconstruction de ce bâtiment emblématique du paysage nancéen aura lieu en 2026. La destination de l'emprise libérée fait actuellement l'objet d'un groupe de travail. Sa déconstruction s'inscrit dans le vaste projet de rénovation urbaine, actuellement en cours (ANRU).
Tous mes remerciements pour Nathalie et Alain Lacreuse (OHM) pour leur aimable accueil et leur participation à la réalisation de cette rubrique.
circuit de distribution du chauffage | circuit de distribution du chauffage |
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deux pompes de distribution du chauffage | pompes de recyclage 7 bars et 12 bars |
circuit de production eau chaude | circuit de production eau chaude |
surpresseurs d'eau froide | surpresseurs incendie |
surpresseurs incendie | un des deux réservoirs incendie de 40 m3 |
double réseau eau potable et incendie | équipements obsolètes |
transformateur électrique de 20 000 volts | groupe électrogène de secours |
groupe électrogène de secours | 2ème groupe électrogène de secours |
2ème groupe électrogène de secours | accès secours incendie, pour connexion sapeurs-pompiers |
au sous-sol
Le sous-sol de la Tour est occupé par les équipements techniques complexes assurant le fonctionnement et la sécurité de la tour : alimentation en eau, en électricité, chauffage et sécurité incendie.
/ eau froide
La Tour est doublement raccordée au réseau urbain d'eau potable : une alimentation pour les résidents, l'autre pour la sécurité incendie.
/ eau chaude
Distribuée par 2 pompes avec sur chaque circuit une pompe de recyclage assurant une circulation en continu avec un débit en basse pression à 7 bars pour alimenter les 7 premiers étages, la seconde en haute pression à 12 bars pour les niveaux supérieurs.
/ chauffage
La Tour est raccordée par réseau souterrain à la chaufferie située en entre le "Cèdre Bleu" et le "Tilleul argenté". Deux pompes avec échangeurs à plaques assurent la distribution à la sous-station du 31ème, qui à la suite réalimente avec une autre pompe un circuit sous forme de parapluie desservant les appartements de chaque l’étage.
/ électricité
Fournie par le réseau urbain. En cas de panne, 2 groupes électrogènes peuvent assurer l'alimentation des organes de sécurité concernant l’Immeuble de Grande Hauteur, les parties communes et ascenseurs pendant 48h.
/ ascenseurs
Quatre ascenseurs, ont un asservis aux Sapeurs-pompiers, desservent les paliers du 1er au 30ème étage, avec une vitesse de 2,5m/s et une limite d’attente de 45 secondes.
/ secours incendie
Le réseau incendie en interne est alimenté d'une part par le réseau urbain en eau potable et d'autre part par une autre alimentation permettant de remplir rapidement les 2 réservoirs de 40 m3 chacun, et optionnellement une alimentation fournie par les Sapeurs-Pompiers. La distribution en eau est assurée par 4 surpresseurs incendie, alimentant 2 colonnes humides à 16 bars à disposition dans chaque escaliers de secours de façon à desservir tous les étages.
ascenseurs A & B | ascenseurs C & D |
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vue depuis le 16ème étage | le "Tilleul Argenté" : travaux actuels de tronçonnage |
le "Cèdre Bleu" : travaux actuels de tronçonnage | |
appartement du 16ème étage | appartement du 16ème étage |
appartement du 16ème étage | appartement du 16ème étage |
appartement du 16ème étage | appartement du 16ème étage |
escalier d'accès au duplex di 30ème étage | escalier d'accès au duplex di 30ème étage |
escalier d'accès au duplex di 30ème étage | 30ème étage |
30ème étage | 30ème étage |
dans les étages
A l'occasion des Journées du Patrimoine 2024, la Tour nous a ouvert ses portes au public, certainement pour une des dernières fois.
Hormis les problèmes liés aux contraintes économiques et celles imposées aux immeubles de grande hauteur (IGH), la Tour panoramique "Les Aulnes" présente encore un bon aspect général, et une certaine modernité malgré ses 50 ans.
Quatre appartements par étage, un duplex au 30 et 31éme, occupé par des bureaux, le tout avec une vue imprenable sur le plateau de Haye et Nancy. Quatre ascenseurs à grande vitesse en assurent la desserte.
# les tours de la cathédrale
Dès le milieu du XVIème siècle, les ducs de Lorraine tentèrent d'obtenir un siège épiscopal à Nancy. Après maints efforts, ils n'obtinrent l’élévation de leur capitale qu'au rang de siège primatial en 1602.
La construction de l'actuelle cathédrale n'a commencé qu'en 1703 sous le règne du duc Léopold, et fut poursuivie par le roi Stanislas.
En 1766, avec la mort de Stanislas et la réunion définitive de la Lorraine à la France, plus aucune barrière politique n'empêchait la création d'un évêché à Nancy. Le nouveau diocèse de Nancy prit comme cathédrale la primatiale de Lorraine à Nancy.
La visite des deux tours de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation, permet de découvrir les neuf cloches, témoins de l'histoire de la Lorraine :
- cinq, dans la tour Est,
- quatre, dans la tour Ouest.
Comme en témoigne Thibaut Laplace, campanologue, on peut admirer les poutres qui sont d’origine, ou voir la chaîne qui s’accrochait au battant de la cloche. Ces mastodontes de métal n’étaient jamais sonnés à la corde, mais au pied. En témoigne une planche qui conserve encore la marque des semelles des chaussures des sonneurs.
# derrière les murs de la porte de la Craffe
Vous êtes certainement déjà passés à côté ou contemplez ses voûtes en la traversant ? Mais avez-vous déjà visité ses deux tours ? Fortification, prison… son histoire révèle de multiples facettes.
Entrée principale de la Ville-Vieille édifiée au XIVe siècle, la monumentale porte de la Craffe, forte de ses murs de trois mètres d'épaisseur, et de ses deux tours jumelles édifiées en 1463, a su résister vaillamment aux sièges de la ville en 1476 et 1477 par Charles Le Téméraire, duc de Bourgogne.
Dès le XVe siècle la porte fut mise à contribution comme prison. Ses tours abritent des salles qui servirent parfois à la torture et des cachots jusqu’au XIXe siècle. Dans nul autre pays, la sorcellerie n’a sévi davantage que dans le duché de Lorraine. La légende dit que la nuit, en passant sous la voûte de la porte, on entend encore parfois les gémissements des malheureux prisonniers !!
# la sépulture du duc Stanislas Leszczynski
Stanislas Leszczynski arrive en Lorraine en 1737, à une soixantaine d'années, ce qui, à l'époque, est assez âgé. Il pense immédiatement à sa future sépulture. C'est dans cet objectif qu'il confie à Emmanuel Héré le soin de bâtir Notre-Dame de Bonsecours.
C'est dans la crypte de cette église que repose le dernier duc de Lorraine. Le roi de Pologne trois fois déchu, dont le long règne à Nancy a si majestueusement façonné la ville, est décédé le 23 février 1766 à Lunéville, gravement brûlé par sa robe de chambre qui prend feu au contact d'une cheminée du château de Lunéville.
La dalle donnant accès à la crypte se trouve juste sous le chœur de l'église. Une lourde pierre à soulever, quelques marches raides, et l'on se retrouve dans une pièce voûtée, de taille modeste, aux murs blanchis à la chaux.
Au centre trône le cercueil de zinc, surmonté des sceptres de commandement et de l'aigle royale de Pologne. Au fond, une niche taillée dans la roche qui abritait certainement le cœur de Marie Leszczynska, fille de Stanislas et reine de France. Ce lieu a été profané pendant la Révolution. Les tombes qui se trouvaient là, dont celles de Stanislas et de son épouse, ont été ouvertes, et les ossements jetés dans une fosse. Ce n'est qu'en 1815, à la Restauration, qu'ils sont récupérés et installés dans ce cercueil désormais scellé.
Mais s'agit-il vraiment des restes de Stanislas ?
Un grand merci à Romain Lunardi - Nancy Découvertes pour l'ensemble de ces photos.
# ascension de la tour de ND-de-Lourdes
façade avant de la tour | façade avant de la tour |
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escalier d'accès à la montée dans la tour | orgue réalisé par la maison Roethinger en 1948 |
orgue réalisé par la maison Roethinger en 1948 | vue de la nef, depuis les grandes orgues |
orgue réalisé par la maison Roethinger en 1948 | orgue réalisé par la maison Roethinger en 1948 |
composé de trois claviers de 61 notes et d'un pédalier de 32 notes | composé de trois claviers de 61 notes et d'un pédalier de 32 notes |
mode à transmissions électropneumatiques | mode à transmissions électropneumatiques |
vue sur toiture depuis terrasse latérale | |
clocheton sur la terrasse latérale | |
escalier d'accès au clocher | |
escalier d'accès au clocher | |
accès final en haut de la flèche | |
nid des faucons pèlerins |
La basilique Notre-Dame-de-Lourdes présente une tour de 92 m, la plus haute de l'Est de la France après la cathédrale de Strasbourg. Après l'ascension de ses 400 marches, le visiteur est alors pleinement récompensé par une des plus belles vues panoramiques de Nancy.
L'ascension, ponctuée de trois paliers : la tribune de l'orgue, le clocher avec ses 8 cloches, et la flèche élancée vers le ciel, donne accès aux terrasses (une en façade, deux latérales). Après un début de parcours confortable par un escalier de pierre en colimaçon, la montée devient plus difficile par des escaliers et échelles étroits et pentus, des passages sous poutres très bas, pour se terminer par une unique échelle verticale menant au sommet.
Un grand merci à l'abbé Doidy, et à mon guide Emmanuel Ferrand qui m'ont permis de réaliser cette visite extraordinaire !!
# le temple de la loge maçonnique
Symbole Maçonnique Soleil Lune Compas Equerre | |
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La loge Saint-Jean de Jérusalem est l'une des 1300 que compte le Grand-Orient de France, première obédience de France. Elle est la plus ancienne installée à Nancy, avant même la création du Grand-Orient de France.
Ses membres se réunissent régulièrement pour réfléchir et débattre de sujets philosophiques et traiter de sujets de société.
L’extraordinaire décor égypto-Art Nouveau du temple restauré en 2015 par Emilie Checroun ressuscite les figures allégoriques de femmes peintes en 1899 par deux artistes nancéiens Henri Maclot et Paul Martignon.
# l'Arc Héré, de l'intérieur
vue sur la place Stanislas | escalier d'accès aux terrasses |
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escalier d'accès aux terrasses | escalier d'accès aux terrasses |
vue sur place de la Carrière | vue sur place de la Carrière |
vue sur place de la Carrière | vue sur place de la Carrière |
vue sur place de la Carrière | vue sur place de la Carrière |
vue sur place de la Carrière | vue sur place de la Carrière |
vue sur place de la Carrière | vue sur place de la Carrière |
vue sur place de la Carrière | vue sur place de la Carrière |
vue sur place de Vaudémont | |
vue sur place de Vaudémont | vue sur place de Vaudémont |
acrotère : Fama, déesse romaine de la gloire | |
acrotère : Fama, déesse romaine de la gloire | acrotère : Fama, déesse romaine de la gloire |
vue sur la place Stanislas | vue sur la place Stanislas |
vue sur la place Stanislas | |
vue sur la place Stanislas | |
Un étroit escalier en bois permet d'accéder directement aux terrasses de l'Arc. On y mesure alors pleinement la largeur de 15 m et la profondeur de 60 m de ce remarquable monument créé par Stanislas et dessiné par Emmanuel Héré.
Les deux terrasses latérales, ainsi que la terrasse centrale surélevée, offrent une superbe vue panoramique sur la place Stanislas, la place de la Carrière, et la place de Vaudémont.
En façade avant, au centre de la corniche se trouve un acrotère supportant trois personnages, dont Fama, déesse romaine de la gloire, sculpture toute parée de dorures. Toutes les statues ont été réalisées par Guibal.
# au cœur de la porte Saint-Georges
statue Saint-Georges | statue Saint-Georges |
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théâtre de verdure | |
théâtre de verdure | théâtre de verdure |
association Cercle du Travail | |
salle façade ouest - Cercle du Travail | |
salle façade ouest - Cercle du Travail | |
salle de conférences façade est - Cercle du Travail |
La porte Saint-Georges est la seule porte de la ville à être encore habitée et à être restée dans son état du XVIIe siècle. Menacée de destruction afin de permettre le passage d'un tramway hippomobile, elle sera sauvée en 1878 grâce à l'action d'un comité de défense présidé par Emile Gallé, et au soutien de Victor Hugo.
C'est grâce à l'intervention de Jules Ferry, alors Ministre de l'Instruction et Président du Conseil que les locaux de la porte furent cédés, par la Ville, au Cercle du Travail en avril 1883, association qui l'occupe toujours.
Le corps du bâtiment situé au-dessus de la voûte de passage, offre trois salles, dont une sert aux expositions ou conférences proposées par le Cercle du Travail. La porte est encadrée de deux "échauguettes", tourelles utilisées autrefois par les sentinelles.
Un grand merci au Cercle du Travail, son président Armand Chapuy qui ont permis la réalisation de cette rubrique.
# fouilles archéologiques site Charles III
Sur le site de l'ancienne prison Charles III, l’INRAP a réalisé des fouilles dans un espace de 9 000 m², avant la profonde transformation du sous-sol, destinée à la construction du nouveau quartier Nancy Grand Cœur.
Les archéologues ont mis au jour un mur de l’ancien bastion de Saurupt, construit au début du XVIIe siècle, en 1630, sur décision de Charles III, et détruit par Louis XIV en 1697. Ces fouilles ont permis de mieux comprendre comment les remparts ont été construits, puis démolis, et d'enrichir leurs connaissances sur leurs positionnement précis.
"Les fortifications de Nancy"
extrait de la revue de la Société de l'Histoire de Nancy :